Les Éditions LLB publient, avec la Ligue – Vivre la Parole et les Amis du Rimlishof, une lettre de nouvelles intitulée Prier & Agir et que vous pourrez découvrir ci-après. Ce journal gratuit qui parait deux fois par an fait la part belle aux actions de la Ligue pour la Lecture de la Bible en France et crée du lien entre acteurs, bénévoles et parties prenantes de la Ligue.
Eve Rudolph est coordinatrice de cette lettre de nouvelles. Elle a récemment accepté de répondre à nos questions.

Bonjour Eve. Pourrais-tu te présenter à nous en quelques mots ? Que fais-tu dans la vie ?
Je suis chargée de projets de levée de fonds, de communication et de… projets associatifs de façon générale ! Dur dur de rentrer dans une case, pour moi. J’ai fait des études de gestion de projets et pour mon stage de fin de Master, j’ai atterri au Rimlishof, centre de vacances de la Ligue pour la Lecture de la Bible en Alsace, avec pour mission : lever des fonds pour les travaux de rénovation du bâtiment principal en 2014-2015. Ensemble, avec Bertrand Mathys – le président de l’association à l’époque, et Alain Nussbaumer – le directeur du Rimlishof, nous nous sommes formés à la levée de fonds en milieu associatif. Parallèlement, le Conseil d’Administration a fait un important travail sur le projet associatif du Rimlishof, ce qui a donné le mot d’ordre bien connu aujourd’hui : l’accueil de chacun avec ses différences. Je suis très reconnaissante d’avoir pu être témoin de tout ce travail de fond, et même d’y avoir participé à ma petite échelle de stagiaire. Fin 2014, j’ai été embauchée à mi-temps au Rimlishof pour continuer ce travail de levée de fonds et à mi-temps à la Ligue pour la Lecture de la Bible (basée à Valence à l’époque) pour donner un coup de main au niveau de la communication et représentation de l’association. Fin 2016, j’ai quitté le salariat pour me lancer à mon compte et ainsi accompagner d’autres associations… mais comme le dit le célèbre dicton : Rimli un jour, Rimli toujours ! Je n’ai donc jamais vraiment arrêté mes missions auprès du Rimlishof et de la Ligue. Cela fait maintenant… 10 ans !

Cela fait donc un certain nombre d’années que tu participes sous une forme ou une autre aux actions de la Ligue pour la Lecture de la Bible en France. Comment as-tu été initiée à la Ligue, et à quand remonte ta collaboration sur le Prier & Agir ?
Je connaissais la Ligue depuis… toujours ? Enfant : abonnée au Tournesol ; puis adolescente : campeuse dans un Séjour (à la mer !) et enfin, jeune adulte : animatrice dans un Séjour de la Ligue (en itinérance autour de Réhoboth). C’est par le biais des Mathys, très impliqués dans la Ligue et le Rimlishof, que je suis arrivée au Rimli en 2014. Le Prier & Agir a été l’une de mes premières missions lorsque j’ai été embauchée par la Ligue. C’est auprès de Daniel Agopian, président de l’association à l’époque, et Gilbert Joss (animateur salarié bien connu de tous) que j’ai « tout » appris. Ensemble, nous réfléchissions au contenu ainsi qu’au meilleur format. J’ai surtout eu (et j’ai toujours !) un rôle d’exécutante et de coordination générale, pour veiller à ce que chacun respecte les délais et que le Prier & Agir arrive bien en boite aux lettres au moment voulu !

Cela représente combien de numéros parus sous ta coordination ?
À raison de plus ou moins 3 numéros par an… depuis maintenant… 10 ans, on doit donc arriver à une bonne trentaine !?

Au fil des années, le Prier & Agir a connu différents formats, et une évolution de ses objectifs éditoriaux. Pourrais-tu nous retracer un petit historique de la lettre de nouvelles de la Ligue ?
En réalité, il faudrait pouvoir reprendre tous ces numéros et les observer à nouveau. L’objectif principal (pour ne pas dire le seul !) du Prier & Agir se trouve… dans le titre ! Encourager nos lecteurs (membres et amis de l’association) à garder les missions de la Ligue dans la prière, ainsi qu’à s’engager à nos côtés lorsque cela est possible. En d’autres termes, le Prier & Agir est notre outil Ligue pour maintenir le lien avec notre public.

Quelles sont d’après toi les caractéristiques principales de la forme qu’a pris le journal ces dernières années ?
Depuis quelques années, l’enjeu principal du Prier & Agir est d’être (toujours plus, toujours mieux) le reflet de l’identité commune à toutes nos structures Ligue. Avec l’apparition d’une Fédération Ligue pour la Lecture de la Bible, composée de diverses structures selon le métier de chacun (Éditions LLB, Rimlishof et Séjours de la Ligue, Ligue Vivre La Parole, Section malgache…) le Prier & Agir a eu encore plus d’importance dans ce lien à notre public. Si nos métiers nous amènent à vivre des réalités différentes au quotidien, il n’en demeure pas moins que nous œuvrons tous vers un but commun dans chacune de nos activités : faire connaître la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ à des personnes de tout âge et de tout milieu, en les encourageant à rencontrer Dieu chaque jour, au moyen de la Bible et de la prière, afin de les amener à une foi personnelle au Seigneur Jésus-Christ. Et c’est ce qu’on cherche à manifester et à partager dans chacun des Prier & Agir !

Y a-t-il des rubriques que tu apprécies particulièrement, ou des thèmes que tu as spécialement aimé traiter ?
En 2017-2018, deux personnes ont permis de faire apparaître (ou évoluer) deux rubriques… qui sont devenues mes coups de cœur ! La première c’est Bertrand Mathys et le Dossier biblique. L’objectif derrière cette nouvelle rubrique était de donner de la matière, offrir du contenu intéressant et consistant à nos lecteurs. Ne pas être uniquement tournés vers nos activités Ligue, mais faire écho et nourrir la foi de nos lecteurs. La seconde c’est Noémie Nussbaumer (graphiste du Prier & Agir de l’époque) et les Tranches de vie. Je me souviens encore du moment où on cherchait à renouveler le contenu du Prier & Agir… et Noémie de me dire : « ce qui me donne envie de lire un magazine, c’est quand on me raconte des histoires, quand on partage un vécu… » Après avoir sondé plusieurs personnes qui abondaient en ce sens, nous avons donc fait apparaître cette rubrique Tranche de vie pour mettre en avant des témoignages.

Qu’est-ce que tu aimerais voir comme évolutions à l’avenir dans le Prier & Agir ?
À mes yeux, il est important que le Prier & Agir continue à… bien porter son nom ! Encourager chacun à nous porter dans la prière et donner l’envie de nous rejoindre sur l’une ou l’autre action. Si je peux partager un rêve, ce serait peut-être de réussir à trouver le moyen d’être encore plus en lien avec nos lecteurs. Mais de quelle façon ? Peut-être lancer une rubrique « courriers des lecteurs » ? Est-ce encore à la mode ? Je ne sais pas… Avez-vous d’autres idées ? La balle est lancée ! En tout cas, nous avons quelque chose à faire autour de « faire communauté » !

 

 

 

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ARCHIVES : les 4 numéros précédents
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Parcourir la Bible en 365 méditations vous invite à un survol de la Parole de Dieu, du premier livre au dernier.

(Dans cet article vous pouvez cliquer sur les pages mentionnées pour visualiser la méditation du jour)

Ainsi, par la lecture de la méditation du jour 38 vous découvrirez un des textes de base dans l’Ancien Testament expliquant le point de départ de la Pâque juive. Pourquoi l’agneau pascal s’invite-t-il sur notre table au menu de Pâques ? Le témoignage de Julie (raconté le jour suivant) évoque ses souvenirs d’enfance et le sens qu’a pris ce sacrifice en lisant l’Évangile de Jean. L’agneau sacrifié chaque année dans les familles juives annonçait un autre sacrifice, parfait celui-là (voir la méditation du jour 51) !

Aujourd’hui, grâce au Nouveau Testament, nous savons…

La vie de certains contemporains illustre l’Exemple Parfait, comme ce pompier lors du tsunami survenu au Japon en 2011 (histoire vraie racontée au jour 303) ou encore, plus proche de nous, l’exemple du colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame sacrifiant sa vie pour en sauver d’autres (voir la méditation du jour 243). Pâques nous invite à une commémoration ou à un devoir de mémoire, comme titre la méditation du jour 309. Finissons ce parcours plutôt énigmatique et mystérieux par le triomphe du Christ qu’est la Croix du Calvaire, comme le montre la méditation du jour 327. En effet, à Pâques, c’est bien de la mort de Jésus sur la croix dont il est question. Sa mort comme sacrifice pour le pardon des péchés, le pardon de nos fautes ! Mais aussi et surtout il s’agit de la résurrection, le triomphe de la vie sur la mort. N’est-ce pas exactement ce qui se produit au printemps ? Renaissance de la nature après l’hiver, symbole de « sommeil » ou de « mort », les fleurs sur les arbres apportant la promesse de fruits et une récolte plus ou moins abondante. Dans un de ses nombreux enseignements, Jésus a lui-même évoqué cette idée de mort de la graine pour pouvoir donner naissance à la plante porteuse de fruits, de vie.

« …si le grain de blé que l’on a jeté en terre ne meurt pas, il reste un grain unique. Mais s’il meurt, il porte du fruit en abondance. » (Évangile de Jean, chapitre 12, verset 24). Il annonçait alors autour de lui de manière imagée ce qu’il ce qu’il s’apprêtait à faire en donnant sa vie… pour tous, pour moi, mais aussi pour TOI… à Pâques !

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Interview de Françoise Caron par Myriam Callec-Loubayère

 

Françoise Caron est présidente des Associations Familiales Protestantes. Avec son mari, ils ont accueilli près de 90 enfants en tant que famille d’accueil. Atteinte d’un lourd handicap visuel depuis son enfance, elle raconte dans le livre La famille chevillée au cœur, comment elle a tracé son chemin, malgré le handicap, avec l’aide de Dieu. Dans le dernier numéro de Tournesol, une partie de son enfance a été retracée en bande dessinée.

 

Myriam : Dans la bande dessinée de Tournesol, alors que vous venez d’être admise dans un collège spécialisé, vous refusez de vous déplacer avec une canne blanche. Qu’est-ce qui a motivé cette réaction ?

Françoise : J’avais l’impression qu’en utilisant la canne blanche, je devenais handicapée comme si la canne était le prolongement de mon corps. J’étais confrontée à des situations difficiles mais il y avait en moi une volonté farouche de faire, de me diriger, sans avoir recours à ce qui, aux yeux des autres, me catégoriserait comme différente.

 

Quelles limites le handicap vous a-t-il imposées ?

Je dirais qu’il m’a obligée à emprunter d’autres chemins, à contourner des obstacles, pour vivre pleinement ce que je devais vivre. Ainsi, il ne m’a pas limitée, mais il m’a appris à gérer quelques frustrations pour découvrir d’autres façons d’aller là où on veut et d’accomplir ce qui nous semble bon.

 

Est-ce que ce handicap vous faisait peur ?

Je crois que la peur traverse, impacte chaque enfant, chaque être humain, mais, dans ma propre histoire en effet, j’ai été confrontée très jeune à la peur des autres pour moi. La peur de mes parents, de mes enseignants, des adultes qui m’entouraient concernant les dangers auxquels je pouvais être exposée, les risques d’avoir du mal à être autonome. Et leur peur était contagieuse et me paralysait. Ensuite, j’ai dû affronter la peur du noir, du regard de l’autre, d’un futur différent de celui auquel j’aspirais. Mais ces peurs m’ont tellement appris à faire confiance à Dieu qu’elles se sont transformées en vecteurs d’une relation intime, je dirais presque amicale, puis pleinement filiale avec Dieu, mon papa.

 

Citez-nous trois choses que vous n’auriez peut-être jamais imaginé vivre ?

Accueillir autant d’enfants au sein de ma propre famille pour en prendre soin et les aimer en tant que famille d’accueil.

Défendre et représenter la famille au plus haut niveau de l’État.

Être pleinement heureuse malgré le handicap et en capacité de transmettre cette joie et cette paix profonde, puisée dans ma relation avec Dieu.

 

Pouvez-vous nous parler de votre rôle d’ambassadrice du SEL ? *

Être ambassadrice du SEL, c’est contribuer à la sensibilisation de nos familles sur l’importance de s’ouvrir à l’autre, de partager un peu de son vécu, de son pain, avec d’autres familles, d’autres enfants à qui on peut apporter ce petit rien qui va changer leur vie. Je dois prendre soin du plus petit et du plus fragile juste à côté de moi, sans jamais oublier ceux et celles qui sont aux extrémités de la terre.

 

Qu’est-ce qui vous rend fière dans votre vie ?

Je dirais, qu’avec l’aide de Dieu, j’ai pu avoir une famille où se transmet l’amour infini découvert en Jésus-Christ. Je suis fière de mon mari, de mes enfants et petits-enfants. Je suis fière de transmettre tout ce que j’ai reçu de Dieu, bien au-delà de ma famille d’ailleurs.

 

Est-ce qu’il y une pensée ou un verset qui vous a accompagnée tout au long de votre vie et que vous voudriez nous partager ?

L’homme regarde ce qui frappe le regard, mais Dieu regarde au cœur !

Dieu a vu mon cœur et me permet de voir avec les yeux de mon propre cœur, bien au-delà des apparences humaines et contextuelles.

 

 

* Le SEL (Service d’Entraide et de Liaison) est une association protestante de solidarité internationale qui vise à améliorer les conditions de vie de personnes et de populations en situation de pauvreté dans les pays en développement. Il agit toujours en partenariat avec des acteurs chrétiens locaux. Son action se répartit entre le soutien à des projets de développement, le parrainage d’enfants, le secours d’urgence et la sensibilisation de son public aux questions de pauvreté. www.selfrance.org

 Les Éditions LLB ont publié en collaboration avec le SEL l’ouvrage Aimer son prochain, qu’en dit la Bible ? à propos des questions de pauvreté, de solidarité et de justice.

SEL est également partenaire avec le magazine Tournesol pour présenter en BD le travail de Compassion International qui intervient auprès de 2,3 millions d’enfants en situation de pauvreté dans le monde.

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Avec toute une équipe, nous avons concocté un bricolage pour la semaine de Pâques. Il suffira d’imprimer les deux roues (sur du papier cartonné de préférence) puis de les colorier, les découper selon les traits noirs, les fixer avec une attache parisienne, et c’est parti pour faire tourner vous aussi votre roue !

Saurez-vous retrouver les jours selon chaque dessin ?

C’est une belle façon de se rappeler de ce que Jésus a fait pour chacune et chacun de nous 🥰

Vous pouvez télécharger ici le document à imprimer : Roues_activite-paques

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(Découvrez cette chronique lue par son autrice, Brigitte Mathis)

 

Pâques, c’est la chasse aux œufs, les poules, les poissons et les lapins en chocolat… mais c’est bien plus que ça.

Pâques, c’est la résurrection du Christ cloué sur une croix, et c’est une merveilleuse nouvelle pour toi, pour moi.

Mais nos amis, nos proches, nos collègues, nos voisins, les gens que nous côtoyons au quotidien lisent-ils en nous cette bonne nouvelle du salut ? Sont-ils interpellés par notre mode de vie ? Apprennent-ils à travers nous à (re)connaître Jésus ? Reflétons-nous la gloire de son nom béni ? Marchons-nous d’une manière conforme à la vocation qui nous est adressée ? Brillons-nous comme des flambeaux dans l’obscurité ?

Adam et sa blonde, 100% connectés à Dieu, brillaient en Éden de mille feux. L’heure n’étant pas aux économies, ils rayonnaient tous azimuts, heureux et sans nul doute épanouis, mais cela ne dura pas, zut. Au moment même où Ève croqua dans le fruit, la connexion fut interrompue ; l’ampoule de nos ancêtres s’éteignit et la lumière s’en fut. Il fallut dès lors composer avec les ténèbres ambiantes et, ni Edison ni Tesla n’étant encore nés, se rhabiller et se résoudre à attendre.

Quelques millénaires plus tard, Dieu envoya sur Terre son fils Jésus ; mort et ressuscité pour le monde en péril, il rétablit la relation perdue et reconnecta les fils. Tous ceux qui ont appuyé sur le divin Interrupteur sont au courant : il n’y a pas de plus beau cadeau que cet Enfant. Ils éclairent la Terre d’une lumière nouvelle, autrement plus fiable que celle des dynamos industrielles. Le monde ne s’y trompe pas qui n’a pas cru. Il a certainement envie d’en savoir plus.

Notre foi devrait être concrète, pratique, visible et s’enrichir d’un témoignage audio dès lors que nos interlocuteurs nous interrogent sur notre credo. Certains d’entre nous glorifient naturellement notre Seigneur par leurs dispositions débonnaires ; d’autres sont volontiers enclins à parler de leur foi des heures entières. Les deux témoignages sont complémentaires. Il existe des interrupteurs couplés qui déclenchent simultanément musique et lumière.

Et si nous saisissions l’occasion de cette fête de Pâques si légitime pour partager l’espérance formidable qui nous anime ?

Si besoin sollicitons notre Père : dans son infinie papatience, il nous apprendra à partager, en actes et en paroles et dans de saintes proportions, notre foi avec passion.

Brigitte Mathis

Autrice des Chroniques Chrétiennes à croquer, et Chroniques Chrétiennes à croquer Volume 2.

 

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